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La crise alimentaire

La crise du coronavirus ne se limite pas aux questions sanitaires. Les mesures destinées à ralentir la propagation du virus risquent de rompre des chaînes alimentaires déjà fragiles et d’affecter les moyens de subsistance des petits fermiers.

© One Acre Fund

À l’échelle mondiale, la crise du coronavirus ne se limite pas aux questions sanitaires. En effet, les mesures destinées à ralentir la propagation du virus risquent de rompre des chaînes alimentaires déjà fragiles et d’affecter l’existence et les moyens de subsistance de celles et ceux dont la survie dépend de l’agriculture, des marchés et du commerce.

Le confinement et les règles limitant les déplacements et les activités pourraient même empêcher les petits fermiers de certaines des régions les plus pauvres d’Afrique de travailler leurs terres, de prendre soin de leurs bêtes, d’accéder aux marchés pour vendre leurs produits ou encore de se procurer des semences et du matériel agricole. L’introduction de mesures préventives menace donc de leur ôter littéralement le pain de la bouche.

« Pendant cette crise, nous devons nous assurer que nos fermiers disposent des ressources suffisantes pour planter et cultiver leurs terres dans l’année à venir », insiste Anouchka Ratnayake, fondatrice et responsable de myAgro, une entreprise sociale à but non lucratif qui aide les petits agriculteurs maliens et sénégalais à financer progressivement des intrants agricoles et à accéder à des formations grâce à un simple système de paiement numérique.

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© One Acre Fund

Le même impératif est partagé par une autre organisation partenaire, One Acre Fund, qui intervient directement auprès des fermiers dont les activités permettent d’alimenter chaque année environ 15 millions de personnes en Afrique de l’Est. Ces agriculteurs ne pourront pas supporter les conséquences d’une interruption d’activités, mais comment One Acre Fund peut-il leur fournir le service client personnalisé et de proximité qui fait sa fierté ? Tout doit être réinventé.

Dans le nouveau contexte imposé par la pandémie mondiale, myAgro et One Acre Fund travaillent sans relâche pour repenser leurs opérations de manière à y intégrer les recommandations gouvernementales en matière de confinement, de lavage des mains et de distanciation sociale dans le but d’assurer la poursuite des activités agricoles.

Comme beaucoup d’entre nous, les deux organisations se sont tournées vers la technologie. Elles innovent désormais rapidement pour adapter les moyens de paiement et les services accessibles aux fermiers.

Profitant de la croissance exponentielle du nombre d’utilisateurs de téléphones mobiles et de la progression de la connectivité dans toute l’Afrique subsaharienne, elles numérisent leurs opérations à grande échelle : envoi de messages textes et USSD, organisation de formations à distance, usage généralisé des communications téléphoniques.

Ce processus exploratoire est décisif. Des mots d’un membre de l’équipe tanzanienne de One Acre Fund, « nous traçons notre route en gardant “la tête froide, le cœur chaud et les mains propres” ».

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© One Acre Fund / Hailey Tucker

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